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21 juin 2017 à 07:33

Les aventures des Pieds Nickelés !

Reco des 1000 du SUD 2017.....

BALADE FRANCO-ITALIENNE

 

            Guillestre, réveil à 3 heures, je prends mon temps et je démarre à 4 heures 30,

dans la nuit et le froid pour rejoindre le pied du col d'agnel par les gorges du guil, le vent est en forme mais pas gênant.

J’effectue la montée tranquillement, le paysage est magnifique, les marmottes sont là, peinardes, même pas effrayées, tout juste si elles ne font pas la hola à mon passage.

 

E péricoloso  sporgersi

            Au sommet, j'ai l'impression d'être seul au monde, et j'entame la descente serein, mais les freins ne sont pas au rendez-vous, c’est plus une décélération qu'autre chose, bilan, quelques frayeurs et beaucoup de temps perdu pour rejoindre la ville de Sampeyre.

 

            Là, un panneau, sur fond marron annonce le sommet du col de Sampeyre à 18 km, l’ascension est difficile mais la pente est régulière, pas de petit replat, comme dans la montée d'agnel, le revêtement du macadam n'est pas de première jeunesse, j'ai le temps de discuter avec deux cyclos italiens sympas, on se suivra jusqu'au pied du col de la Fauniéra.

            Au sommet je prends le temps de manger, et je profite de la vue imprenable sur le mont Viso, c'est le petit moment de calme avant la tempête, car dans ce que l'on peut intituler de dégringolade du col de Sampeyre, les petites jantes en carbone, ou alu légers, même boudinées en 25mm, Dieu que je vous plains, car l'état de la route est tel qu'il y a plus de secousses que dans une soirée bunga-bunga. (Vous avez vu Président, j'ai casé Dieu et bunga-bunga dans la même phrase)

            Les bons descendeurs, attention, car il y a beaucoup de gravillons, de pierres, de sable, bref des pièges dont il faudra se méfier.

 

            . La distance est courte pour rejoindre le pied du col de la Fauniéra, là je quitte mes deux compères ritals, qui me conseillent de faire l’escalade doucement.

 Le début est facile, et les paysages font penser un peu à la montée du col de la Cayolle, (coté Barcelonette), la route est très étroite, les voitures ne peuvent pas se croiser, et j’ai dû mettre pied à terre deux fois.

Effectivement il faut en garder sous la pédale car les 9 derniers kilomètres, sont terribles, avec des rampes, qui se dressent devant vous, qui cassent les pattes. Le pignon de 32 n'est pas de trop pour franchir ces obstacles et rejoindre la stèle dédiée à Marco Pantani.

 

Duralex silex

            Vous en voulez de la caillasse, de la dure, de toutes les tailles et bien elles sont là, sur toute la largeur de la chaussée, bienvenue dans la descente du col de la Fauniéra, du-moins au début après il n'y a pas de difficulté pour rejoindre la commune de Demonte. 

 Il est 18 heures lorsque je passe devant la route du col de la Lombarde, que j'avais prévu de faire en aller-retour avant de rejoindre Guillestre.

 

Mais mes problèmes de frein se sont aggravés, au fur et à mesure des descentes, j’ai perdu trop de temps, je passe le col de Larche (Maddalena pour les Italiens) et de Vars. Dont la descente de nuit fut....sportive.

C’est à 01 heures 30 que je rejoins l’hôtel à Guillestre, 21 heures c'est le temps que je comptais mettre, mais avec la Lombarde en plus.

           

Je suis obligé d'abandonner l’idée faire la reco du col de l'Assietta dimanche.  Il va falloir évaluer les dégâts, pour mes freins, car je ne pourrai pas prendre le départ du 1000 du sud dans ces conditions, mais ceci dit je me suis vraiment fait plaisir dans les ascensions.

 

 

Je conseille vivement aux participants de faire les cols de Sampeyre et de la Fauniera de jour, car c'est trop dangereux, surtout si la pluie s'invite sur le parcours.  

 

 Malgré les 262 km, parcourus au lieu des 302 prévus (je n'ai pas calculé le D+), je retiens les bonnes sensations ressenties lors de cette sortie, pas de pb physique, les chaussettes de compression de BV SPORT sont efficaces (tant pis pour le look),

Pour l'alimentation, j'ai consommé 5 barres énergétiques, 2 bananes, 2 quiches lorraines, et une pizza 4 saisons.

Mon vélo : un gravel, en pneus 28mm, qui pèse près de 10 kg, auxquels il faut ajouter le poids de la sacoche arrière.

 

Commentaires

frédéric vacarella 25 juin 2017 21:36
Compétiteur

J'ai réglé mes problèmes de frein, le disque arrière est noirci, mais fonctionnel, c'est vrai, Hervé, que les paysages sont beaux. Des fois on en bave sur le moment mais après on est content de l'avoir fait.

Hervé Buisson 23 juin 2017 08:47
Compétiteur

Joliiii ton com et ta rando Oui l'Italie c'est pas toujours le top top il y a pas mal de précautions à prendre mais c'est suffisamment renseigné aussi Sampeyre et Fauniera ne surtout pas négliger mais pas en avoir peur j'y suis passé 3 fois dans les 2 sens y compris de nuit et avec isa ! Mais c'est vrai c'est chaud bouillant ... Mais c'est beau ! Bonne prépa les amis ka longue distance c'est du taf à bientôt ...

Bleuse Léclair 22 juin 2017 14:33
Compétiteur

Salut Fred, mes réactions à ton superbe article : 1° bien évidemment, bravo et grand merci à toi pour cette reconnaissance. 2° soyons clairs, ton récit me fait véritablement flipper, et m'incite à renoncer à ma participation. Pourquoi ?? D'abord, je vous rappelle que pédaler pour moi c'est désormais allier plaisir et défi sportif, le 1000 du sud que Fred m'avait fait découvrir il y a quelques mois, m'apparaissait un nouveau et beau challenge, surtout au vu des parcours des années précédentes. Je me suis donc inscrit cette année, mais, je vous l'avoue, ai bien déchanté en découvrant le parcours : il y avait bien mieux à trouver sur notre territoire, et sur nos belles routes alpestres. Fred, tu confirmes que les routes italiennes sont catastrophiques, et transformeront notre périple en vraie galère, par temps orageux, ou la nuit. Pour moi, pas question de mettre mon intégrité physique, et celle de mon matériel en danger, je ne veux aucun risque !! Vu ce que tu décris Fred, je vais vous dire franchement que je vais certainement rester à la maison, et profiter enfin d'une vraie semaine de repos, car, sachez de plus, que depuis Noël 2015, je n'ai pas pris une vraie semaine de vacances !! J'ai réalisé cela après l'Ardéchoise ce week-end : est né un énorme sentiment de saturation totale pour ce duo vélo-boulot qui accapare toute ma vie depuis bientôt deux ans !! Honnêtement, j'en ai marre, et si je n'avais pas pris déjà des engagements, je renoncerai à la Serre Che, au tour du Mont Blanc, à la Risoul, à l'azur et or et aux bosses. Soyez-en sûr, l'an prochain je ne ferai presque rien, je pédalerai seul dans mon coin, et quand j'en aurai envie !! Vous ne me verrez que sur l'Ardéchoise et le DFU, dont je suis devenu accro. C'est tout ! Voilà, assez parlé de moi. Bonnes routes à touss. Tchuss.

Eric Bommel 21 juin 2017 08:52
Compétiteur

Merci Fred, pour ces infos précieuses. Le matériel a une importance trinaire avec le mental et la préparation physique...capital pour espérer finir ces 1000. Mais bon , même pas peur ! On va en chier , mais même pas peur... Allez direction DFU , pour apprentissage.

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